Mer irisée...
Pas de trêve pour le souffle du vent
Les nuages s’épaississent doucement
Ce soir la mer m’honore par sa présence
Je m’y perds dans le froid et le silence
Les vagues ondulent, recouvrent les galets
Fiers, les pieds dans l’eau posent alors les carrelets
Parés de filets, de bois ternis au fil du temps
Teintés de gris, de bleu, ils font face au vent
Leurs lignes se perdent alors, se confondent
Hypnotisée, mon âme vagabonde
Mon regard pénètre une telle immensité
Apparaît alors une douce et belle luminosité
Reflets grisés, bleutés, argentés
Je tente de les immortaliser
Entre ciel et mer les teintes s’harmonisent
A travers l’objectif, je suis conquise
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